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Livre

Correspondance 1902-1913

Résumé

La correspondance inédite entre le sculpteur A. Rodin (1840-1917) et le poète R.M. Rilke (1875-1926) dont la rencontre se fit à partir d'une commande reçue par l'écrivain autrichien d'un livre sur l'artiste. Par la suite, les deux hommes entretiendront une relation de plus en plus approfondie jusqu'à ce que Rilke devienne, en 1905 et durant une année, le secrétaire particulier de Rodin. ©Electre 2018


  • Autre(s) auteur(s)
  • Contributeur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018
  • Notes
    • En appendice, choix de documents
    • Bibliogr. p. 218-220. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (223 p.) : ill. en coul. ; 22 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-07-017958-9
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Lorsque Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, Rodin a déjà trente-cinq ans. Fort de ses premiers succès, il est en passe de s'imposer, en quelques décennies, comme l'un des sculpteurs les plus talentueux et innovants de son époque. De son côté, le jeune Rilke se destine tôt à l'écriture, et publie dès 1896 ses premiers recueils de poèmes.

      Peu après avoir découvert l'oeuvre de Rodin, notamment grâce à son épouse, la sculptrice Clara Westhoff, il reçoit la commande d'un livre sur l'artiste et se rend à Paris pour le rencontrer.

      Pour la première fois rassemblée, cette correspondance retrace, de 1902 à 1913, la relation entre deux hommes a priori dissemblables : le jeune poète désargenté maîtrisant encore mal la langue française et le sculpteur au faîte de son art et de sa gloire, à la tête d'une véritable entreprise chargée de la diffusion de son oeuvre. Rilke donne du « Maître » à Rodin et analyse son oeuvre dans de longues lettres, tandis que les réponses du sculpteur sont lapidaires, sans pourtant dissimuler son affection pour le jeune poète. De 1905 à 1906, Rodin engage Rilke comme secrétaire et l'héberge à Meudon. Une brouille survient, puis se dissipe. Ils renoueront des rapports soutenus entre 1908 et 1911, à l'hôtel Biron, futur musée Rodin, que Clara Westhoff fait découvrir à son mari. Le poète a beaucoup publié, il est reconnu - ils sont désormais sur un pied d'égalité. Considéré en Allemagne comme le « gardien à la porte rodinienne », Rilke affirmera plus tard que c'est grâce à Rodin que Paris aura longtemps été le seul point d'attache dans sa vie de déraciné.

      Cette correspondance dessine un échange émouvant, à la croisée des générations, des disciplines artistiques, des langues et des cultures, entre deux personnalités hors du commun, et témoigne, avant l'heure, d'un véritable esprit européen.


  • Origine de la notice:
    • Electre
  • Disponible - 831 RILK 44

    Niveau 3 - Langues et littératures