Le sport porte en lui le tout de la société

Auteur(s) :

Morin, Edgar (1921-....) Découvrir l'auteur

Résumé

Une analyse sociologique du phénomène sportif. E. Morin étudie notamment l'idéologie de la performance, le culte de la jeunesse et l'identité nationale. Si le sport peut devenir aliénant dans certains contextes économiques et sociaux, l'auteur rappelle l'importance fondamentale du jeu chez l'être humain. ©Electre 2020

Éditeur(s)
- Cherche Midi
- Institut national du sport, de l'expertise et de la performance
Date
- DL 2020
Notes
- INSEP = Institut national du sport, de l'expertise et de la performance
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (56 p.) ; 19 cm
Collections
- Homo ludens
Sujet(s)
ISBN
- 978-2-7491-6513-4
Indice
- 796 Sports, aventure
Quatrième de couverture
- Le sport porte en lui le tout de la société
  « Le sport est comme un point d'un hologramme qui porte le tout de la société en lui, mais aussi sa singularité : le jeu, dont le péril de la dégénération en violence est contrôlé par l'arbitre. Il en est de même de la démocratie, contrôlée par le vote. Tout système vivant démocratique vit à la limite du danger. La démocratie elle-même manque du système qui lui permettrait d'empêcher un parti totalitaire de prendre le pouvoir. Nous sommes certes dans un monde où la violence délirante s'accroît, et il est curieux que le sport n'y soit pas plus entraîné. On ne lance pas des bombes dans les stades. »
  Edgar Morin aime le sport en tant qu'il procure de la joie au « peuple ». Il connait la liesse des stades, et particulièrement celle du Maracanã. Mais c'est en sociologue qu'il nous livre son analyse critique du phénomène sportif. Infatigable combattant de la cause des opprimés, le penseur de la complexité s'exprime ici sur l'idéologie de la performance, le culte de la jeunesse et l'identité nationale.
  Face à une vision économique et sociale regrettable, qui peut faire du sport une aliénation, Edgar Morin nous rappelle que l'un des caractères fondamentaux de l'être humain, c'est d'être homo ludens, l'homme du jeu.
Origine de la notice:
- Electre