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Rayures : une histoire culturelle

Résumé

Une analyse historique de la tenue rayée, du Moyen Age au XXe siècle. Elle montre comment chaque époque a produit des codes symboliques et des usages sociaux, et s'interroge sur les rapports entre le visuel et le social, en insistant sur les groupes sociaux en marge de la société. ©Electre 2021


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2021
  • Notes
    • Bibliogr.
    • Précédemment paru sous le titre : L'étoffe du diable : une histoire des rayures et des tissus rayés
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (158 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • Lieu
  • ISBN
    • 978-2-02-147794-8
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Que peuvent avoir de commun saint Joseph et Obélix, la prostituée médiévale et l'arbitre de base-bail, les frères du Carmel et les baigneurs de la Belle Époque, les sans-culottes de l'an II et les musiciens de jazz ? Ils portent un vêtement rayé, signe de leur situation sur les marges ou en dehors de l'ordre social. Structure ambiguë, qui ne distingue pas clairement la figure et le fond, la rayure est longtemps restée en Europe une marque d'exclusion ou de transgression.

      Le Moyen Âge voyait dans les tissus rayés des étoffes diaboliques, et la société moderne a longtemps continué d'en faire l'attribut vestimentaire de tous ceux qu'elle situait au plus bas de son échelle (esclaves, domestiques, matelots, bagnards).

      Toutefois, à partir de l'époque romantique, ces rayures dégradantes, sans vraiment disparaître, commencent à être concurrencées par des rayures d'une autre nature, porteuses d'idées nouvelles : liberté, jeunesse, plaisir, humour. Aujourd'hui, les deux systèmes de valeurs cohabitent. Mais il y a rayures et rayures. Celles du banquier ne sont pas celles du malfrat ; celles des passages cloutés ou des grilles de la prison ne sont pas celles du bord de mer ni des terrains de sport.

      En parcourant cette longue histoire de la rayure occidentale, Michel Pastoureau s'interroge plus largement sur l'origine, le statut et le fonctionnement des codes visuels au sein d'une société donnée. Qu'est-ce qu'une marque infamante ? Un signe d'exclusion ? Pourquoi les surfaces rayées se voient-elles mieux que les surfaces unies ? Est-ce vrai partout dans le monde ? S'agit-il d'une donnée neurobiologique ou d'un problème culturel ?


  • Origine de la notice:
    • Abes ;
    • Electre
  • Disponible - 7.157 PAS

    Niveau 3 - Arts