• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Livre

Le Cogito newmanien Suivi de Preuve du théisme

Résumé

Une comparaison des doctrines de Descartes et de Newman sur la conscience de soi. L'auteur montre que le théologien britannique présente le cogito comme une auto-affection attestant à la fois de l'existence de l'ego et celle de Dieu. ©Electre 2021


  • Autre(s) auteur(s)
  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (190 p.) ; 23 cm
  • Collections
  • Réunit
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 979-10-370-0824-4
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Le Cogito newmanien

      Quelques mots. C'est peut-être à cet indice que se reconnaît le philosophe authentique. À l'économie des termes par lesquels se dit l'essentiel de l'intuition dont vit l'esprit. Des mots inséparables de la conscience de soi, et grâce auxquels nous pouvons dire avec Descartes : « je pense, donc Je suis », ou bien avec John Henry Newman (1801-1890), se découvrant pleinement fidèle à l'intention du geste cartésien dans son Journal philosophique : « Je sens, donc Je suis » (« sentio, ergo sum »). Le « cogito newmanien » tient dans ces quelques mots. Mais ces mots sont ceux de Descartes, vers lequel il se tourne à un moment décisif de son acheminement vers la maturation de sa propre pensée. Ce livre instruit le dossier de cette rencontre à partir d'une confrontation directe et structurelle de leurs doctrines respectives, notamment en donnant accès à la première traduction française des Fragments de 1859 du Journal philosophique. Tout se passe comme si Newman, dans sa lecture du cogito, reprenait en une conceptualisation à peine différente la thèse cartésienne fondamentale des Méditations II et III. Le cogito se présente non comme une déduction, mais comme une auto-affection attestant en même temps l'existence de l'ego et celle de Dieu.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015 ;
    • Electre ;
    • Abes
  • Disponible - 23 NEWM 2

    Niveau 2 - Religions