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Livre

Pieter Bruegel, le tableau ou la sphère infinie : pour une réforme théologico-politique de l'entendement

Résumé

Ce que Bruegel peint, ce que la peinture pense, tel est l'objet du livre. L'oeuvre de Bruegel nous convie à aller de la plus grande gratuité du rire et du jeu à la plus sérieuse des méditations philosophiques que le jeu pictural de la forme et de la couleur puisse envelopper. Avec le corps de la multitude des enfants-qui-jouent, des paysans-qui-dansent, de ses monstres grimaçants et souriants... avec le corps de la peinture comme avec notre propre corps affecté parla force majeure de ses créations, le peintre invite l'observateur à une singulière expérimentation : celle d'une puissante participation à une réalité totale, surabondante et lumineuse, qui est, elle-même, ce procès singulier par lequel les choses sont à nouveau à voir, à penser et, indéfiniment aussi, toujours-à-faire.Au coeur de la domination théologico-politique et de ses images, l'acte de peindre devient réforme de l'entendement et résistance de la vie multiple à sa réduction sous l'Un de l'orbe crucifère du pouvoir impérial. Solitaire dans son entreprise, mais solidaire des pauvres et des opprimés, Bruegel construit - dans la clandestinité du sens - les espaces nouveaux d'une liberté commune... ou la "sphère infinie" dont l'égalité (du rassasiement des corps) est la mesure.


  • Éditeur(s)
  • Date
    • impr. 2019
  • Notes
    • Bibliogr. p. 305-313. Index
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (324 p.) : ill. en coul. ; 18 cm
  • Collections
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-7116-2881-0
  • Indice
  • Quatrième de couverture
    • Ce que Bruegel peint, ce que la peinture pense, tel est l'objet du livre. L'oeuvre de Bruegel nous convie à aller de la plus grande gratuité du rire et du jeu à la plus sérieuse des méditations philosophiques que le jeu pictural de la forme et de la couleur puisse envelopper. Avec le corps de la multitude des enfants-qui-jouent, des paysans-qui-dansent, de ses monstres grimaçants et souriants... avec le corps de la peinture comme avec notre propre corps affecté par la force majeure de ses créations, le peintre invite l'observateur à une singulière expérimentation : celle d'une puissante participation à une réalité totale, surabondante et lumineuse, qui est, elle-même, ce procès singulier par lequel les choses sont à nouveau à voir, à penser et, indéfiniment aussi, toujours-à-faire. Au coeur de la domination théologico-politique et de ses images, l'acte de peindre devient réforme de l'entendement et résistance de la vie multiple à sa réduction sous l'Un de l'orbe crucifère du pouvoir impérial. Solitaire dans son entreprise, mais solidaire des pauvres et des opprimés, Bruegel construit - dans la clandestinité du sens - les espaces nouveaux d'une liberté commune... ou la « sphère infinie » dont l'égalité (du rassasiement des corps) est la mesure.


  • Origine de la notice:
    • FR-751131015
  • Disponible - 18 BOV

    Niveau 2 - Philosophie