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Le bien commun, le climat et le marché : réponse à Jean Tirole

Résumé

Cette analyse de l'ouvrage Economie du bien commun de Jean Tirole montre que les théories développées relèvent plus de la défense du rôle régulateur de l'Etat que d'un apport à l'étude des communs. L'économiste revient sur ce hold-up conceptuel en démontant les idées reçues et en proposant des pistes pour la mise en place de politiques publiques des biens communs efficientes. ©Electre 2021


  • Éditeur(s)
  • Date
    • DL 2021
  • Langues
    • Français
  • Description matérielle
    • 1 vol. (135 p.) ; 19 cm
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 979-10-209-1005-9
  • Indice
    • 336.2 Économie de l'environnement
  • Quatrième de couverture
    • Le bien commun, le climat et le marché

      « En 2016, Jean Tirole, prix Nobel d'économie, publie Économie du bien commun, un ouvrage vite porté aux nues par la critique. Pourtant cet ouvrage, à commencer par son titre même, ne laisse pas d'interroger et de susciter critiques et étonnements. En effet, ce qui est désigné par l'auteur comme l'« économie du bien commun » n'est en fait rien d'autre que son ancienne théorie des incitations et de la réglementation, à peine remise au goût du jour.

      Les propositions de Tirole sont si éloignées de celles qui, à partir des travaux d'Elinor Ostrom - prix Nobel d'économie 2009 -, constituent aujourd'hui l'approche par les communs qu'il m'a paru nécessaire ici, pour la clarté des choses et couper court au risque de confusion, de procéder à quelques mises au point.

      En confrontant les deux approches, tant sur le plan de la théorie qu'à propos de ce bien commun essentiel qu'est le climat, les différences apparaissent dans toute leur ampleur. Alors que la proposition centrale de Tirole pour lutter contre le changement climatique consiste à promouvoir un marché des droits à polluer, la proposition d'Ostrom vise au contraire à faire obstacle aux ajustements de marché à partir d'une gouvernance qu'elle qualifie de « polycentrique », dont la Convention Citoyenne pour le Climat fournit une bonne illustration.

      Ces deux conclusions opposées le disent assez : en aucune manière une théorie du bien commun, plus vivante et nécessaire que jamais, ne saurait être ramenée à ce à quoi on a prétendu la réduire. »


  • Origine de la notice:
    • Abes ;
    • BPI
  • Disponible - 336.2 COR

    Niveau 3 - Economie