L'art, c'est bien fini : essai sur l'hyper-esthtique et les atmosphres

Auteur(s) :

Michaud, Yves (1944-....) Découvrir l'auteur

Résumé

Dans le domaine des arts visuels, sculptures et tableaux traditionnels ont laissé place à des installations, des environnements et d'autres dispositifs multimédias qui offrent, au spectateur, des expériences fondées sur les sens. En parallèle, se développe un mouvement d'esthétisation qui gagne tous les milieux de vie. L'auteur affirme que cette révolution sensible signe la mort du grand art. ©Electre 2021

Éditeur(s)
- itions Gallimard
- Impr. Normandie roto impression
Date
- 2021
Notes
- Bibliogr. Index
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (321 p.) ; 21 cm
Collections
- NRF Essais
Sujet(s)
- Esthétique
- Art -- Histoire
ISBN
- 978-2-07-074998-0
Indice
- 7.01 Esthétique
Quatrième de couverture
- « L'art, c'est bien fini »
  Essai sur l'hyper-esthétique et les atmosphères
  On doit à Yves Michaud une analyse fondamentale de l'évolution contemporaine de l'Art.
  Dans le domaine des arts visuels qu'on appelle Art, nous sommes passés d'oeuvres (traditionnellement tableaux et sculptures) à des installations, des environnements, des dispositifs multimédias qui enveloppent le spectateur dans des expériences multi-sensorielles. Telle est la « vaporisation de l'art », son passage à l'état gazeux.
  La seconde évolution, que décrit cet ouvrage, « le triomphe de l'esthétique », c'est le mouvement d'esthétisation générale de nos milieux de vie. Il faut que tout soit « luxe, calme et volupté », plaisant, charmant, lisse, agréable, ou encore excitant, intéressant dans le registre couramment appelé « esthétique ».
  L'apparition au cours du XVIII^e siècle du concept d'esthétique fut indissociable du changement des expériences que donnaient les arts et de nouvelles formes de la sensibilité.
  Il en va de même aujourd'hui.
  L'expérience esthétique a changé : de frontale elle est devenue atmosphérique et se fait sous le signe du plaisir, du sensible et de l'éprouvé. Nous sommes en présence d'une révolution sensible qui rend indispensable une révolution dans « la théorie esthétique », mais la révolution de la sensibilité hyper-esthétique est encore plus importante que celle de la théorie.
  Le monde des atmosphères n'est plus celui de la perception esthétique.
  Le monde du Grand Art est mort et bien mort.
Origine de la notice:
- FR-751131015 ;
- Electre