Le silence au théâtre : au cinéma et en musique

Auteur(s) :

Abouharham, Norbert (1949) Découvrir l'auteur

Résumé

Essai dans lequel l'auteur aborde le silence comme un moyen de communication et d'expression artistique. Convoquant les exemples de S. Beckett pour le théâtre, de J. Cage pour la musique ou encore du cinéma muet, il propose des exercices pratiques de silence à l'usage des comédiens et des metteurs en scène de théâtre. ©Electre 2022

Éditeur(s)
- Deuxième époque
- Impr. Printcorp
Date
- 2022
Langues
- Français
Description matérielle
- 1 vol. (148 p.) ; 20 cm
Collections
- Linearis
Sujet(s)
ISBN
- 978-2-37769-094-7
Indice
- 79 Spectacles, divertissements, loisirs, sports
Quatrième de couverture
- Le silence au théâtre
  Au cinéma et en musique
  À la suite de deux ouvrages sur le burlesque et l'absurde, Norbert Aboudarham aborde ici le silence au théâtre, au cinéma et en musique.
  Pour Joseph Haydn, le plus difficile à écrire, c'est le silence. L'écriture de Marguerite Duras est, selon elle, à mi-chemin entre la musique et le silence. John Cage compose 4 minutes 33 de silence. En écrivant Acte sans paroles au XX^e siècle, Samuel Beckett fait entrer en scène le silence.
  Improprement qualifié de « théâtre de l'absurde » (qualificatif réfuté par Beckett, Ionesco et Adamov), le théâtre du XX^e siècle n'est-il pas un « théâtre du silence » ? Et si le silence de ce théâtre était une renaissance ? La naissance d'un théâtre sans mots ?
  Paroles, silence, vide, corps et gestes, le « théâtre du silence » sillonne les traces d'une écriture nouvelle. Théâtre, musique, danse... Leurs silences sont-ils des textes en creux qui disent l'indicible ?
  Quels buts poursuivent les artistes dans l'acte d'écrire, de composer le silence ? L'auteur cherche, ici, les raisons fondamentales, esthétiques, mais aussi idéologiques des écritures du silence. Puis dans un dernier chapitre, il propose des exercices sur le silence, à l'usage des comédiens et pédagogues.
Origine de la notice:
- FR-751131015 ;
- Electre