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Temps de travail et temps libre


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2001
  • Notes
    • Situé au centre de la conception du travail industriel, le temps gouverne le processus taylorien de rationalisation (temps homogène et fractionnable) et encadre les politiques de productivité : lutte contre la porosité des temps de travail, calcul des temps, économies d'échelle. Avec l'automatisation, le temps des hommes se dissocie du temps des machines. Les nouvelles temporalités des TIC (Technologies de l'information et de la Communication : informatique de production, Internet, téléphone portable...) remodèlent l'organisation de l'entreprise.Le temps de travail est un sujet périodique de revendication et de négociation (congés payés, semaine de 40 heures, retraite à 60 ans, préretraites...). Ce sont maintenant les 35 heures qui sont les enjeux de la négociation sur le partage du travail et le maintien des salaires. En contrefeu, le patronat recherche des compensations de productivité et de rentabilité par l'intensification du travail, par la flexibilité et l'annualisation du temps de travail. Les 35 heures ont-elles des conséquences perverses ? L'extension de la flexibilité à la conception des emplois conduit à diversifier les statuts du personnel (emplois temporaires, à temps partiel, intérimaires...), et par là même à affaiblir les droits sociaux.La dérégulation du temps de travail finit par le rendre insaisissable. La confusion grandissante entre la sphère du travail et celle de la vie privée, en particulier chez les cadres, transforme le rapport des individus au travail et sa perception. En même temps, la part du temps de travail diminue dans l'existence de chacun, ce qui conduit à s'intéresser à l'occupation du temps libre, à la rationalisation des loisirs. De nouvelles formes de socialisation, utilisant le temps libéré, sont-elles en voie d'émergence ?
  • Langues
    • Français
  • ISBN
    • 9782804135386
  • Droits
    • copyrighted
  • Résultat de :
  • Quatrième de couverture
    • Situé au centre de la conception du travail industriel, le temps gouverne le processus taylorien de rationalisation (temps homogène et fractionnable) et encadre les politiques de productivité : lutte contre la porosité des temps de travail, calcul des temps, économies d'échelle. Avec l'automatisation, le temps des hommes se dissocie du temps des machines. Les nouvelles temporalités des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication : informatique de production, Internet, téléphone portable...) remodèlent l'organisation de l'entreprise.

      Le temps de travail est un sujet périodique de revendication et de négociation (congés payés, semaine de 40 heures, retraite à 60 ans, préretraites...). Ce sont maintenant les 35 heures qui sont les enjeux de la négociation sur le partage du travail et le maintien des salaires. En contrefeu, le patronat recherche des compensations de productivité et de rentabilité par l'intensification du travail, par la flexibilité et l'annualisation du temps de travail. Les 35 heures ont-elles des conséquences perverses ? L'extension de la flexibilité à la conception des emplois conduit à diversifier les statuts du personnel (emplois temporaires, à temps partiel, intérimaires...), et par là-même à affaiblir les droits sociaux.

      La dérégulation du temps de travail finit par le rendre insaisissable. La confusion grandissante entre la sphère du travail et celle de la vie privée, en particulier chez les cadres, transforme le rapport des individus au travail et sa perception. En même temps, la part du temps de travail diminue dans l'existence de chacun, ce qui conduit à s'intéresser à l'occupation du temps libre, à la rationalisation des loisirs. De nouvelles formes de socialisation, utilisant le temps libéré, sont-elles en voie d'émergence ?


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