Apprendre la déficience visuelle
Une socialisation
Marion Blatgé
Presses universitaires de Grenoble
Table des sigles / Abréviations7
Préface9
Introduction15
Préciser l'épreuve de la déficience visuelle
17
Une sociologie du handicap ancrée dans une sociologie générale
18
Une réflexion ancrée sur des données empiriques
23
Organisation de l'ouvrage
25
Chapitre I. Les personnes déficientes visuelles : une population historiquement définie, complexe à quantifier27
Des pouvoirs publics au monde associatif : la prise en charge des personnes déficientes visuelles
28
Des déficients visuels saisis par l'État : un encadrement précoce par les pouvoirs publics28
La prédominance contemporaine du secteur associatif32
Une population complexe à explorer : les personnes déficientes visuelles
38
Une tentative d'exploration statistique : l'enquête Handicap-Incapacités-Dépendances de l'INSEE39
Une population restreinte, des caractéristiques sociales affirmées42
Chapitre II. Temps contraint, temps handicapé : l'apprentissage d'une différence49
Temps du corps, temps des prises en charge
50
Quand apparaît la déficience visuelle50
Le temps des prises en charge53
Les temps d'une formation professionnelle « dite » adaptée
56
Être orienté ou s'orienter au sein d'un milieu adapté57
Le temps des prérequis58
Des modes de fréquentation divergents61
Vivre le temps de la différence
63
La vie, quand elle ne suit pas son cours63
Réordonner le temps65
Une comparaison prégnante avec le « monde des valides »69
Chapitre III. L'apprentissage du corps déficient visuel73
Corps à corriger, corps à réinventer
74
Au coeur des apprentissages, la philosophie de la réadaptation74
Les différentes figures du rééducateur75
Les limites du rééducateur80
L'apprentissage par corps
82
De nouvelles techniques corporelles82
Le corps rééduqué, un outil professionnel ?88
Rééduqués, corps et âme ?94
Chapitre IV. Une communauté aux deux visages99
Vivre ensemble en ces lieux
100
Des lieux séparés101
Être déficient visuel et professionnel du handicap107
L'émulation entre les pairs : une visée pratique
113
Une gestion collective du corps limité114
Une gestion collective de la relation aux dispositifs d'aide118
Un échange de ressources au quotidien119
Une communauté structurée et contrôlée
120
Liens amicaux, liens amoureux121
Un groupe qui se veut homogène124
Une réflexivité circonstanciée127
Chapitre V. Au-delà de la communauté, l'intervention des aidants131
Le réseau familial en première ligne
133
Des portraits de configurations variés133
Le couple parental : des mères « au front » et des pères plus discrets136
La famille, forte du partage141
Des limites dans l'accompagnement familial147
L'ouverture du réseau de soutien à l'extérieur de la famille
149
Hors de la famille, ressources et expériences inédites149
Aide, soutien, arrangements pratiques ? Exprimer l'expérience de l'aide155
Chapitre VI. Évoluer dans les espaces de la déficience visuelle159
Des ressources locales en action
160
Des jugements profanes sur l'institution161
Des classifications indigènes élaborées164
Des ressources aux compétences sociales locales167
Les multiples effets de la fréquentation des institutions spécialisées : optimiser, naviguer, se perdre
170
Optimiser : un rapport rentable à l'institution171
Naviguer : maintien du « sens de soi » et rapport distancié à l'institution176
Se perdre : s'en remettre entièrement à l'institution179
Conclusion générale189
Une carrière et une socialisation189
Des évolutions individuelles différenciées191
Une réflexion générale sur la socialisation et la communauté192
Bibliographie195
Glossaire203