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Le péage en France au XVIIIe siècle

Auteur(s) : Conchon, Anne

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-02-07T00:00:00Z
  • Notes
    • Le Comité pour l’histoire économique et financière est présidé par le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, son vice-président est Maurice Lévy-Leboyer. a. Commission administrative : Les directeurs et chefs de service du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, le gouverneur de la Banque de France, le directeur général des Archives de France, le président de la Bibliothèque de France, le président de l’Imprimerie nationale. b. Commission scientifique : Michel Aglietta, Louis Amigues, Agnès d’Angio, Michel Antoine, Guy Antonetti, Jean-Charles Asselain, Françoise Bayard, Louis Bergeron, Jean-Jacques Bienvenu, Christian de Boissieu, Éric Bussière, Jacques Campet, François Caron, Philippe Contamine, Robert Frank, Patrick Fridenson, René Girault (_), Jean-Noël Jeanneney, Jean Kerhervé, Michel Lescure, Maurice Lévy-Leboyer, Michel Margairaz, Jacques Marseille, Yves Mény, François Monnier, Gabriel Montagnier, Alain Plessis, Raymond Poidevin (_), Albert Rigaudière, Guy Thuillier, Jean Tulard, Denis Woronoff. La mission du Comité est de contribuer à une meilleure connaissance de l’histoire de l’État et de son rôle en matière économique et financière depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours, de susciter des travaux scientifiques et d’en aider la diffusion. À mes parents, à Daniel. Ce livre est issu d’une thèse de doctorat soutenue en janvier 2000 à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne et dirigée par le professeur Denis Woronoff. Qu’il soit remercié pour la lecture attentive et exigeante qu’il fit de ma thèse, et l’honneur qu’il me fait aujourd’hui de préfacer cet ouvrage. Cette publication est également l’occasion d’exprimer ma reconnaissance à Raymond Ghirardi pour le soin qu’il apporta à la réalisation des cartes contenues dans ce volume. Ma gratitude va enfin à tous ceux, collègues, amiset parents, auxquels ce livre est redevable.
    • Les péages constituent sous l'Ancien Régime un motif fréquent de plaintes de la part des voituriers qui dénoncent les lenteurs et les surcoûts imposés à la circulation marchande. Plus encore, le péage est mis en cause au XVIIIe siècle dans sa fonction et ses fondements. Attentive à la diversité des acteurs et des intérêts en jeu, Anne Conchon s'attache ici à montrer comment l'institution du péage s'est progressivement modifiée, pour survivre au démantèlement de la féodalité qui l'avait engendrée. La monarchie avait créé en effet une commission, chargée dans un premier temps de vérifier la légalité des perceptions et de réviser les tarifs, avant de tenter, sans y par-venir, de supprimer les péages. Ce n'est qu'après l'abolition des droits féodaux par la Révolution française, que l'État conféra à cette fiscalité une légitimité nouvelle. Cette redéfinition du péage, au cours du XVIIIe siècle, n'est pas seulement le fait d'une monarchie incapable de réformer sans achopper sur l'épineuse question des privilèges. Elle s'inscrit, plus généralement, dans les mutations économiques et sociales qui traversent en profondeur le siècle des Lumières.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8218-2842-1 ;
    • 978-2-11-092599-2
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://www.openedition.org/12554
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