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Les relations économiques et financières franco-allemandes, 1932-1939


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-04-02T00:00:00Z
  • Notes
    • Le Comité pour l’histoire économique et financière, présidé par les ministres de l’Économie et du Budget, est composé des personnalités suivantes : a. Membres de droit : Les directeurs et chefs de service des ministères de l’Économie et du Budget, le gouverneur de la Banque de France, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, le directeur général des Archives de France, l’administrateur général de la Bibliothèque nationale. b. Membres désignés en raison de leur compétence : Michel Aglietta, Michel Antoine, Guy Antonetti, Françoise Bayard, Louis Bergeron, Jean-Jacques Bienvenu, Christian de Boissieu, François Caron, Patrick Fridenson, René Girault, Maurice Lévy-Leboyer, Jacques Marseille, Yves Mény, François Monnier, Gabriel Montagnier, Alain Plessis, Raymond Poidevin, Guy Thuillier, Jean Tulard, Denis Woronoff. c. Membres ès qualités : Jacques Campet, Jean-Noël Jeanneney, François Gasnault. La mission du Comité est de contribuer à une meilleure connaissance de l’histoire de l’État et de son rôle en matière économique et financière depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours, de susciter des travaux scientifiques et d’en aider la diffusion. Le texte de cet ouvrage est issu d'une thèse de doctorat dirigée par M. le professeur R. Poidevin, et soutenue en janvier 1994 à l'université Robert Schuman de Strasbourg. Le jury était présidé par M. le professeur F. Caron. Il se composait de MM. les professeurs R. Poidevin, F. Knipping, M. Hau et J.P. Mousson-Lestang. À tous, mes remerciements. Strasbourg, décembre 1994.
    • Malgré les clauses du traité de Versailles, le Reich a réussi, à la fin des années 20, son redressement économique. Mais la crise de 1929 révèle la fragilité financière de cette renaissance. La France, dont le stock d’or est important, refuse son concours à l’Allemagne et c’est alors que les deux pays se replient sur leurs espaces nationaux, dès avant l’arrivée au pouvoir d’Hitler. L’installation du régime nazi pose un problème crucial. Faut-il envisager avec lui des relations économiques et financières sur les mêmes bases qu’avec la République de Weimar ? Si, pour Hitler, les données sont simples - l’économie doit servir le réarmement -, il est en revanche plus difficile pour les gouvernements français de faire abstraction d’intérêts souvent contradictoires. Les responsables tentent les uns après les autres de sauver les intérêts financiers français en Allemagne en contrepartie d’avantages économiques accordés au Reich. A partir de 1938, ces décisions devront pour les uns sauver la paix, pour les autres gagner le temps nécessaire au réarmement français. Mais le répit dépendait d’Hitler! « Par la qualité et l’ampleur de la recherche, la profondeur de la réflexion, la précision de la synthèse, le caractère très neuf de conclusions solidement charpentées, cet ouvrage éclaire tout un aspect des relations franco-allemandes resté trop longtemps dans l’ombre ». Raymond Poidevin
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8218-2851-3 ;
    • 978-2-11-087835-9
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://www.openedition.org/12554
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