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Livre numérique

La France et l'Égypte de 1882 à 1914

Auteur(s) : Saul, Samir

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-01-25T00:00:00Z
  • Notes
    • Le Comité pour l’histoire économique et financière, présidé par le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, est composé des personnalités suivantes : a.Membres de droit : Les directeurs et chefs de service du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, le gouverneur de la Banque de France, le directeur général de la Caisse des dépôts, et consignations, le directeur général des Archives de France, le président de la Bibliothèque de France, le président de l’Imprimerie nationale. b.Membres désignés en raison de leur compétence : Michel Aglietta, Michel Antoine, Guy Antonetti, Jean-Charles Asselain, Françoise Bayard, Louis Bergeron, Jean-Jacques Bienvenu, Christian de Boissieu, Éric Bussière, François Caron, Philippe Contamine, Robert Frank, Patrick Fridenson, René Girault, Jean-Noël Jeanneney, Jean Kerhervé, Michel Lescure, Maurice Lévy-Leboyer, Michel Margairaz, Jacques Marseille, Yves Mény, François Monnier, Gabriel Montagnier, Alain Plessis, Raymond Poidevin, Albert Rigaudière, Guy Thuillier, Jean Tulard, Denis Woronoff. c.Membres ès qualités : Louis Amigues, Agnès d’Angio, Jacques Campet. La mission du Comité est de contribuer à une meilleure connaissance de l’histoire de l’État et de son rôle en matière économique et financière depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours, de susciter des travaux scientifiques et d’en aider la diffusion. À mes parents... Ils n 'ont pas douté.
    • À partir de l’étude des relations économiques et financières entre la France et l’Égypte de la fin du XIXe siècle à 1914, l’auteur s’interroge sur leurs implications politiques dans les relations internationales. Il démontre que, de 1882 à 1914, l’Égypte, alors sous tutelle britannique, est l’une des principales destinations de l’épargne française. La masse des capitaux français exportés en Égypte atteint un sommet inégalé avant ou après ces trois décennies. Pourquoi les intérêts français se sont-ils maintenus dans un pays occupé par une autre puissance ? Quelle est leur influence dans la rivalité franco-britannique en Égypte ? Samir Saul répond à ces questions en s’appuyant notamment sur l’histoire des entreprises qui font appel aux capitaux français, des plus modestes aux plus grandes : Suez, le Crédit foncier égyptien, les Sucreries. Il détaille l’évolution de leur structure financière, de la composition de leur conseil, de leurs activités et de leurs performances. Il insiste, en particulier, sur le contrôle des capitaux exportés, sur la relation entre la structure des entreprises et les modes de contrôle, ainsi que sur les conséquences autant pour la société égyptienne que pour les capitaux étrangers. Il propose enfin une réinterprétation de la question de l’impérialisme. Ce travail repose sur l’exploitation de nombreux fonds d’archives publiques et privées, françaises, égyptiennes, britanniques et belges. Les archives des entreprises françaises sont utilisées pour la première fois.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8218-2862-9 ;
    • 978-2-11-088978-2
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://www.openedition.org/12554
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