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Entre glorification et abandon. L’État et les artisans en France (1938-1970)

Auteur(s) : Perrin, Cédric

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-02-06T00:00:00Z
  • Notes
    • Le Comité pour l’histoire économique et financière, rattaché à l’Institut de la gestion publique et du développement économique, est placé sous la double présidence du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi et du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. Commission administrative : Les directeurs et chefs de service des deux ministères, le gouverneur de la Banque de France, le directeur général des Archives de France, le président de la Bibliothèque de France, le président de l’Imprimerie nationale. Commission scientifique : Le vice-président du Comité est Maurice Lévy-Leboyer. Guy Antonetti, Jean-Charles Asselain, Françoise Bayard, Christian de Boissieu, Éric Bussière, Jacques Campet, François Caron, Philippe Contamine, Agnès D’Angio-Barros, Robert Frank, Patrick Fridenson, René Girault (✝), Jean-Noël Jeanneney, Jean Kerhervé, Michel Lescure, Maurice Lévy-Leboyer, Michel Margairaz, Jacques Marseille, François Monnier, Alain Plessis, Raymond Poidevin (✝), Albert Rigaudière, Guy Thuillier, Jean Tulard, Denis Woronoff. Membres honoraires: Michel Aglietta, Michel Antoine, Louis Bergeron, Jean-Jacques Bienvenu, Yves Mény, Gabriel Montagnier. La mission du Comité est de contribuer à une meilleure connaissance de l’histoire de l’État et de son rôle en matière économique et financière depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours, de susciter des travaux scientifiques et d’en aider la diffusion.
    • Il faut attendre l'entre-deux-guerres pour que l'artisanat soit reconnu par les pouvoirs publics comme une catégorie à part entière, avec l'instauration d'un statut fiscal et du crédit artisanal, avec la création des chambres des métiers et du registre des métiers. Dès lors les prémices d'une politique artisanale, qui prendra toute sa dimension dans les années 70, peuvent voir le jour. C'est l'analyse de l'influence de cette politique sur l'évolution de l'artisanat entre 1938 et 1970 qu'a choisi d'étudier Cédric Perrin. En 1938, l'artisanat est un secteur dynamique dont la croissance est fondée sur la mobilité sociale et géographique. Plus tard Vichy glorifie les artisans dans sa propagande mais cette période est avant tout un temps de pénuries, notamment de main d'oeuvre, de crédit et de matières premières. Après la Libération, l'artisanat vit une grave crise qui impose une modernisation. À l'écart des priorités économiques de la Nation, les artisans se sentent abandonnés : ils voient leurs impôts s'alourdir alors que le crédit se restreint. À partir de la fin des années 1950, l'État réintègre ce secteur dans sa politique économique avec une commission de l'artisanat au Commissariat général du Plan : l'assistance technique se développe, le crédit et la fiscalité artisanale sont réformés. Les progrès sont nets sans toutefois être à la hauteur des besoins. À travers le prisme de l'artisanat, Cédric Perrin apporte un éclairage nouveau sur l'histoire de l'industrialisation française ainsi que sur le rôle économique de l'État pendant et après la seconde guerre mondiale. « Au total, le livre conteste l'idée d'un déclin de l'artisanat et explique sa survie par son dynamisme interne plus que par l'aide (très relative au regard d'autres secteurs comme l'agriculture) qu'il a reçue de l'État. » Michel Lescure.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8218-2824-7 ;
    • 978-2-11-094790-1
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://www.openedition.org/12554
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