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Nouvelle relation de la Gaspésie


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2016-01-04T01:00:00Z
  • Notes
    • DÉDIÉE À MADAME LA PRINCESSE D'EPINOY1 , Par le Pere2 CHRESTIEN LE CLERCQ, Missionnaire Recollet de la Province3 de Saint Antoine de Pade4 en Artois5, & Gardien6 du Gonvent7 de Lens8. 1. Jeanne-Pélagie de Rohan-Chabot: voir infra, Appendice I, p. 629. Dorénavant, les renvois aux notices biographiques (Appendice I) seront signalés par un astérisque après la première occurrence du nom propre. 2. D'après le Dictionnaire de Furetière (1727), «on a honoré les Prêtres du nom de Peres, au lieu qu'on nomme les autres [religieux novices ou convers] simplement Freres». Dans un sens plus large, «pères» et «frères» désignent les religieux d'un même couvent ou d'un ordre, d'une congrégation (pères capucins, cordeliers; frères prêcheurs, mineurs). Les deux acceptions interfèrent parfois: voir notamment, infra, la formule finale de l'épître, où Leclercq se nomme luimême «Frere», soit pour marquer plus nettement la distance respectueuse qui le sépare de sa dédicataire, soit tout simplement parce qu'il est frère mineur de l'ordre de saint François. Voir aussi infra, p. 406. 3. Unité administrative formée de plusieurs couvents sous l'autorité d'un ministre provincial. Sur le gouvernement et l'organisation administrative des frères mineurs franciscains, voir R. Lemoine, L'Époque moderne (1563-1789): le monde des religieux, p. 93-100. 4. Créée en 1668, à partir de la province de Saint-Denys. Après la réunion à la France des parties de l'Artois et du Hainaut cédées par l'Espagne en 1659 (traité des Pyrénées), Louis XIV intégra les couvents franciscains situés sur ces territoires à la province des récollets de Paris (fondée en 1612 sous le patronage de saint Denys et regroupant les établissements de la région parisienne, de tout le nordouest et le nord-est de la France). Les constitutions des récollets obligeant le ministre provincial à visiter annuellement à pied les maisons religieuses sous sa dépendance, l'adjonction de ces nouveaux couvents et la distance à parcourir pour s'y rendre alourdirent considérablement la tâche du provincial de Saint-Denys. Aussi, en 1666, le chapitre provincial décida-t-il d'entreprendre auprès du roi et du pape les démarches nécessaires pour ériger en une province distincte les monastères de l'Artois et du Hainaut français. Le 18 novembre 1668, la province de Saint-Denys, capitulairement assemblée au couvent de Paris, approuvait à l'unanimité le bref de Clément IX énonçant la création de la province de Saint-Antoine en Artois, les décrets de consentement et d'exécution du ministre général de l'ordre des frères mineurs et les lettres patentes de Louis XIV. La province de Saint-Antoine comptait notamment des couvents à Lens, Arras, Béthune, Bapaume, Hesdin, Avesnes et Le Quesnoy (H. Biais, Nos missionnaires récollets ( 1615-1629; 1670-1849), p. 19; H. Le Febvre, Histoire chronologique de la province des Recollels de Paris, p. 97-98 ; A. Léon, Histoire de l'ordre des frères mineurs, p. 82, 303). 5. Ancienne province du nord de la France, avec titre de comté (capitale: Arras). Acquis en 1180 par Philippe II Auguste et passé, au cours des siècles suivants, à la maison de Bourgogne (1384), à celle d'Autriche (1477), aux Habsbourg d'Espagne (1556), l'Artois venait alors d'être réannexé à la couronne de France par le traité des Pyrénées (1659: cession de l'Artois, moins l'Artois réservé, c'est-à-dire Aire et Saint-Omer, conservés par l'Espagne) et par le traité de Nimègue (1678: cession de l'Artois réservé). 6. Le terme «gardien» fut adopté par saint François pour désigner le supérieur d'un couvent de son ordre (A. Léon, op. cit., p. 332-333; Les Statuts des recollets, p. 83-84). 7. Cette orthographe, courante au XVIIe siècle, tenait peut-être davantage de la graphie étymologique (du latin con[u]entum) que de la graphie phonétique (voir Bloch et Wartburg, Dictionnaire étymologique de la langue française). Furetière note d'ailleurs dans son Dictionaire (1690) : «On disoit autrefois Convent, comme on le prononce encore dans ses derivez.» 8. Ville de l'ancienne province d'Artois et du Pas-de-Calais actuel; «chef-lieu d'un bailliage & d'une recette, avec une église collégiale, un couvent de Récollets & un de Soeurs-Grises» (J.-J. Expilly, «Lens», Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, t. IV, p. 175).
    • La Nouvelle Relation de la Gaspesie de Chrestien Leclercq présente un témoignage personnel et un plaidoyer en faveur des récollets. Elle constitue en même temps une source indispensable pour connaître le mode de vie des Micmacs gaspésiens au moment de leurs premiers contacts intensifs avec les Européens. Mais sa richesse tient surtout à la dimension mythique et comparative que Leclercq donne à son entreprise ethnographique. Il recrée ainsi une Gaspésie remarquablement vivante, avec sa culture matérielle, ses croyances et ses pratiques.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • ISBN
    • 978-2-8218-5078-1 ;
    • 978-2-7606-1751-3
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://www.openedition.org/12554
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