Cet ouvrage est né d’un questionnement sur la démocratie, les mouvements sociaux et l’environnement. Nous souhaitions voir comment l’action écologiste, historiquement contestataire depuis la fin des années 1960, s’était diversifiée à travers la diffusion de nouvelles pratiques, la construction de nouvelles représentations de la société et de la nature, et l’émergence d’une participation citoyenne dans le cadre de nouvelles instances liées à une certaine institutionnalisation de la question écologique.