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Pastoralist appropriation of landscape by means of rock art in Ennedi Highlands, Chad

dans CNRS - UMR 8068 Technologie et Ethnologie des Mondes PréhistoriqueS - TEMPS


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  • Date
    • 2015-10-23T02:00:00Z
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    • Au Sahara, les recherches en art rupestre ont été conçues dès le début comme un moyen d’approche du mode de vie des populations dans leur environnement. La présence manifeste d’éleveurs de bétail dans ce milieu désertique, devenu aujourd’hui inhabitable, a longtemps constitué une énigme. La première représentation rupestre découverte par un chercheur européen fut celle de l’« Apollon Garamante », qui représente deux personnages masqués se tenant aux côtés d’un bovin (Barth 1857 : 210). Son inventeur, Heinrich Barth, s’est interrogé sur les possibilités d’élevage de bétail dans cette région, le Messak Settafet libyen, dans un cadre climatique qui ne pouvait qu’être jadis plus adapté (ibid. : 215-218). À ce sujet, il est intéressant de noter, d’une part, l’omniprésence de bétail dans l’art rupestre saharien mais aussi, d’autre part, que le « Sahara vert » n’a jamais ressemblé aux vertes prairies d’Europe. En conséquence, un habitat permanent perdurant plusieurs siècles (à l’exception des oasis) n’apparaît guère possible, même avec un système économique ne nécessitant pas la mobilité, tel celui des chasseurs-cueilleurs. Cet article développe l’hypothèse selon laquelle l’appropriation du territoire par les populations pastorales du massif de l’Ennedi et l’affirmation de leur identité n’ont pas été réalisées par l’habitat et les structures bâties, mais plutôt par l’art rupestre dans toutes ses formes d'expression.
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    • Anglais
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