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“Littérature d’aveu” et prise en charge des valeurs dans Ennemis publics de Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy

dans Université de Tel-Aviv

Auteur(s) : Koren, Roselyne

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2010-10-20T02:00:00Z
  • Notes
    • L’échange épistolaire n’est pas le seul cadre discursif où l’on peut observer la façon dont des croyances axiologiques se trouvent justifiées. Quels avantages a-t-il pu présenter aux yeux des deux auteurs d’Ennemis publics, le philosophe Bernard-Henri Lévy et le romancier Michel Houellebecq ? La prise en charge de vérités autobiographiques et la notion de « littérature d’aveu » occupent une place centrale parmi ces avantages : elles nous permettront de problématiser la question de la lettre, « laboratoire de valeurs ». Le questionnement éthique auquel ils se livrent les incite ainsi à s’interroger sur leurs conceptions de la nature du sujet, de la responsabilité, de l’engagement et de l’action. On analysera, chemin faisant, quelques tropes spécifiques de leurs « visions du monde » antithétiques et on tentera de rendre compte du fait que leurs débats permettent de partager une aventure heuristique qui défige leurs images publiques respectives, objets de critiques virulentes de la part de nombreux journalistes et de commentateurs. L’évocation polémique de ces critiques joue certes un rôle important dans Ennemis publics, mais elle ne fera pas l’objet de cette contribution. On tentera ici de démontrer que cette correspondance met en œuvre et concrétise quelques-uns des concepts et des questionnements majeurs inhérents à la réflexion philosophique sur l’éthique.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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