J’ai eu la chance, au cours de ma formation à l’histoire de l’Afrique, d’être l’élève de Jean Boulègue. D’abord en DEUG, alors qu’il enseignait l’histoire de l’Afrique antérieure au xixe siècle, sous la forme de cours magistraux ; en licence ensuite, où il consacrait un semestre entier de cours en amphithéâtre et de travaux dirigés à la question de l’islam en Afrique subsaharienne ; puis en maîtrise et en DEA, où, en duo avec Bertrand Hirsch, il nous initiait à la recherche en nous donnant l...