Épuiser les entrées : une tentation postdramatique ?
- Éditeur(s)
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Date
- 2018-02-28T01:00:00Z
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Notes
- Les spectacles du Vivarium Studio et de l’IRMAR (Institut des Recherches Menant À Rien), s’inscrivent, non pas dans la tradition de la grande action dramatique, mais dans celle, d’abord propre aux formes de divertissement populaire, puis célébrée par les avant-gardes historiques, du « numéro », soit : une dramaturgie discontinue, fondée sur un principe d’entrées à répétition. À la différence, toutefois, des idées de vitesse, de virtuosité et de variété auxquelles on tend, historiquement et spontanément, à associer ce régime dramaturgique, les deux spectacles auxquels s’attache cet article, L’Effet de Serge (2007) et Le Fond des choses : outils, œuvres, procédures (2012), s’avèrent travailler la démultiplication des entrées sur le mode, d’une part, de la répétition/variation, d’autre part, de la décélération – soit, deux formes d’épuisement des entrées, dont il s’agira d’analyser les modalités d’inscription scénique, les éventuels effets dramatiques et, plus largement, la portée symbolique.
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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