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La connaissance d’une langue étrangère romane favorise-t-elle l’acquisition d’une autre langue romane ?

dans Association Encrages

Auteur(s) : Bardel, Camilla

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2009-06-30T02:00:00Z
  • Notes
    • Cet article traite de l’influence translinguistique qu’exerce la connaissance de langues secondes (L2) apprises antérieurement sur la syntaxe d’une troisième langue (L3). L’objet de l’étude est l’acquisition de la position préverbale de la négation de phrase en italien L3. Les données ont été collectées auprès d’un groupe de lycéens suédois, apprenants d’italien et ayant tous le suédois comme langue maternelle, une langue où la négation dans la proposition principale est postverbale. Les apprenants ont l’anglais comme première L2, et ils ont par la suite étudié le français, l’espagnol, ou l’allemand. Dans ces différentes langues, la position de la négation varie. L’espagnol est la seule de ces langues dans laquelle la négation est placée en position préverbale, à savoir dans une position similaire à celle de l’italien. L’étude de la négation de phrase offre donc des possibilités intéressantes d’examiner l’incidence de la proximité typo­logique entre L1/L2 et L3 sur l’acquisition d’une L3. Les résultats indiquent un transfert positif de l’espagnol L2 sur l’italien L3 ; seul le groupe ayant étudié l’espagnol produit exclusivement la négation préverbale, alors que les étudiants ayant étudié uniquement des langues germaniques (anglais et allemand) antérieurement à l’italien produisent principalement la négation post­verbale avec les verbes non thématiques. Cette dernière structure a également été relevée dans le groupe connaissant le français, mais dans une moindre mesure.
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    • Français
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