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Del crimen como forma de justicia

dans Presses Sorbonne Nouvelle


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015-02-04T01:00:00Z
  • Notes
    • À Angosta, une société prétendue idéale, capitale d'un pays intertropical, l'apartheid est d'ordre économique. Un mur sépare les différents groupes sociaux de cette société pour contrôler l'entrée au secteur le plus prospère et le plus développé de la ville. Dans ce contexte d'exclusion socio-économique, et de privation du droit fondamental de circuler librement sur le territoire, le régime d'Angosta se sert du crime (des assassinats, des exécutions extra-judiciaires, des massacres, des disparitions…) pour préserver l'organisation de cette « Nouvelle Jérusalem » tout en criminalisant les libertés publiques fondamentales –la liberté d'expression, la liberté d'opinion, la liberté de presse – et les droits politiques et sociaux.En utilisant le carré sémiotique de Greimas, l'analyse par oppositions montre comment, selon l'ordonnancement juridique qui règne de facto à Angosta, la soumission à la loi, à l'autorité, va de pair avec l'acceptation du crime comme norme juridique et l'acceptation de la négation de l'État de droit. À travers cette dystopie ou contre-utopie, l'auteur colombien met en scène l'extrême apocalyptique des aspects de la société colombienne de ces dernières années où le crime s'est imposé de manière inquiétante comme un « mal nécessaire », et la justice a vu son indépendance menacée sous la pression des mafias paramilitaires et leurs alliés dans la classe politique, les forces armées et d'autres secteurs de la société.
  • Langues
    • Espagnol, castillan
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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