Signo y secreto en la zona de il disiato riso
- Éditeur(s)
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Date
- 2015-06-09T02:00:00Z
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Notes
- Qu’arrive-t-il si, une fois l’objet du désir atteint, la tension érotique se cristallise, atteignant sa limite ? Victoria Ocampo, dans son Autobiografía (1981) narre sa relation amoureuse avec le cousin de son mari. L’érotisme qui les unit dans un contexte d’interdit et de clandestinité passe par de longues étapes avant le flamboiement d’une forte passion amoureuse. Leur relation est inscrite dans une transposition littéraire renvoyant à la Divine comédie, de Dante (l’Enfer), à la flamboyante et tragique passion de Francesca di Rimini pour le frère de son mari.Contre toute attente, au sommet de la rencontre érotique le sujet féminin éprouve une forte sensation de barrière. La cime est toujours plus loin : arriver n’est qu’un nouveau point de départ vers des régions inaccessibles. Le corps de l’autre, frontière entre un en deçà incomplet et un au-delà impossible, recèle un secret, un message chiffré, c’est le signe, la métonymie d’un texte incomplet qui serait plus large – le texte complet –, auquel elle n’a pas accès, prisonnière qu’elle est de la précarité de ses sens. Les yeux, la bouche, les mains de l’autre sont les fragments d’un tout évanescent, inatteignable. Butant contre cette limite, le sujet est brisé dans son inutile aspiration à pénétrer ce qui est voilé.L’étude porte sur la stratégie qui invente une limite afin de perpétuer le désir : bornage qui bloque la fusion et ainsi active et rend toujours vif le désir érotique.
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Langues
- Espagnol, castillan
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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