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El crimen entre matemática y literatura

dans Presses Sorbonne Nouvelle


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2015-02-04T01:00:00Z
  • Notes
    • L’étude des romans policiers écrits en Argentine, en particulier ceux de Guillermo Martínez, Crímenes imperceptibles (2003) et La muerte lenta de Luciana B. (2007), montre la profonde influence des modèles de romans policiers anglo-saxons, ceux d’Agatha Christie surtout, où la découverte d’un cadavre donne lieu à une enquête qui établit les soupçons en fonction des actes et des données personnelles des membres de l’entourage ou de personnages de rencontre. Un ensemble de facteurs que la logique ordonne et dont elle tire la conclusion en désignant le coupable. La théorie mathématique de Gödel et celle de Seldom sont venues modifier ce beau mécanisme logique en montrant l’impossibilité de disposer de la connaissance de tous les facteurs en jeu et notamment de facteurs personnels qui ont pu induire l’action de l’assassin. Quant à la clarté du raisonnement en mathématique, elle est susceptible d’être appliquée comme valeur esthétique du crime, plus particulièrement le crime dans la fiction (De Quincey). Guillermo Martínez introduit également dans son récit des éléments de théorie des probabilités, le crime étant apparu comme un accident, n’avait-il pas autant de chance de survenir qu’une mort accidentelle. Des références constituent des clés de la fiction policière (Truman Capote, Henry James), d’autres clés sont données dans les romans par des allusions à des textes anciens (Bible, Antiquité grecque, persécution de sectes hérétiques par le Catholicisme, …) ; il s’en dégage un fantastique très littéraire.
  • Langues
    • Espagnol, castillan
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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