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We Are the One: Subcultural Politics and Leisure in Early San Francisco Punk

dans Société des Anglicistes de l'Enseignement Supérieur


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-07-16T02:00:00Z
  • Notes
    • Cet article examine les modalités des rapports complexes entre politique et loisir aux débuts du mouvement punk à San Francisco. Bien que la ville soit sans doute associée de la manière la plus marquante à la contre-culture des années 60, San Francisco est aussi, à la fin des années 70, le foyer d’une scène punk définie en grande partie par son engagement politique farouche. En même temps, les punks vivent cette expérience — à un moment de crise soutenue au niveau national, régional et local — sur le mode du divertissement exacerbé. Leur idée du divertissement est radicalement différente de celle des idées dominantes en la matière aux États-Unis, mais il est indéniable que le punk, comme la plupart des subcultures, est vécu en partie comme une activité de loisir. Je défends l’hypothèse selon laquelle les punks ont délibérément cherché non seulement à mélanger loisir et politique, mais à faire du loisir et du jeu un vecteur de lutte politique, sinon révolutionnaire. Au moins à l’échelle de cette ville américaine importante, le punk est tout autant engagement politique et divertissement, antagoniste et récréatif. Surtout, la présence d’éléments de loisir et de divertissement contribue à la formation d’une communauté qui préfigure, sous forme de micro-modèle, ce que les punks espèrent pouvoir réaliser à plus grande échelle. En ce sens, loisir et politique contribuent à une vision fondamentalement utopique d’une subculture marquée non par le nihilisme — comme dans les représentations courantes du punk — mais par les possibles.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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