Au début du xxe siècle, le sort des Classiques chinois était précaire, nombre d’intellectuels les considérant comme la source des problèmes de la Chine moderne et préconisant de les enfouir avec les vestiges du passé. Mais les Classiques ne sont ni morts, ni enterrés. Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, ils continuent littéralement à sortir de terre. Pendant toute la période moderne, le rapport de la Chine à ses Classiques s’est fait avec le pinceau du lettré dans une main et la pelle ...