J’ai connu Sandrine de réputation, avant même de l’avoir rencontrée. Alors qu’elle entamait, toute jeune bachelière, son parcours d’étude à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, Jean Benoist, qui donnait alors un cours d’anthropologie aux étudiants de cet institut, m’avait parlé d’une étudiante exceptionnellement brillante, avec laquelle il conversait souvent. Sans doute faut-il voir là son éveil à la discipline anthropologique, ce que confirme son premier mémoire intitulé « L’al...