Ce texte traite de l’utilisation de l’alun dans les cosmétiques, les parfums, la beauté et les soins du corps dans la péninsule ibérique à la fin du Moyen Âge. La question est explorée à travers l’examen de plusieurs manuscrits des xve et xvie siècles de bibliothèques espagnoles, telles que la Bibliothèque nationale (Madrid) et la Bibliothèque colombine (Séville), qui détiennent des collections de recettes expliquant l’utilisation de l’alun dans les soins de la peau, des dents et des gencives, pour la teinture des cheveux et contre la mauvaise haleine. Ces usages démontrent que la société médiévale était consciente des propriétés bactéricides, déodorantes, astringentes et mordantes de l’alun, ainsi que de l’importance accordée aux produits liés aux soins corporels et à la beauté.