Cet article se construit autour d’un papier peint à motifs de chinoiserie, mis au jour en 1946 dans une maison du quartier ancien de la ville de Québec (Canada). Il examine ses techniques de fabrication, ses motifs ainsi que son mode d’installation. Ce papier peint est analysé en fonction du contexte de sa découverte et mis en relation avec les collections archéologiques retrouvées dans le sous-sol de la résidence. Se rencontrent ainsi ethnologie, histoire et archéologie afin d’ouvrir une fenêtre sur l’univers domestique du milieu du xviiie siècle à Québec.