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Le « trompe-l’œil » des beaux-arts : la formation des dessinateurs au xviiie siècle

dans Presses universitaires de Strasbourg


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021-08-23T02:00:00Z
  • Notes
    • Les écoles gratuites de dessin créées en France au xviiie siècle doivent être envisagées sous l’angle de leur utilité, seule raison de leur création, seule justification de leur financement par l’État et seule garantie de leur pérennité. Ces écoles académiques étaient destinées à offrir aux jeunes artistes, artisans et ouvriers des manufactures une formation théorique de dessin, un apprentissage de la copie, seul instrument de reproduction avant l’invention de procédés mécaniques ou chimiques, dans le but d’améliorer la qualité de leurs productions, ceci dans le contexte d’une concurrence commerciale européenne. Au-delà des beaux-arts, longtemps considérés comme leur débouché principal, de nouveaux débouchés s’offrent aux élèves aussi bien dans les ateliers de gravure que dans les bureaux des services publics (bâtiments, travaux publics, manufactures royales) ou les agences d’architectes. Si la plupart des élèves ne quittent jamais le milieu de l’artisanat provincial, un certain nombre d’entre eux, soigneusement repérés et formés, deviennent des collaborateurs qualifiés, des dessinateurs que l’on n’appelle pas encore des « techniciens ».
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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