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Una rivisitazione dei Promessi Sposi? Per una lettura del Consiglio d’Egitto di Leonardo Sciascia

dans Université de Toulon

Auteur(s) : Landi, Patrizia

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2024-02-22T01:00:00Z
  • Notes
    • Il ne fait aucun doute que Storia della colonna infame constitue le point de départ pour écrire Morte dell’inquisitore et La strega e il capitano. Au cœur de ces deux textes prenant appui sur une transcription essentiellement fidèle du matériel de l’époque, Sciascia place deux thèmes chers à Manzoni lui-même : à savoir, la quête de la vérité et la justice de l’homme. Incapable d’être juste, la justice humaine finit par être mal gérée par les gens de justice qui sont prêts à tout, même à infliger la torture et à condamner à mort sommairement pour qu’un coupable soit trouvé.Et pourtant, c’est Il Consiglio d’Egitto de Sciascia qui pourrait être considéré comme une sorte de relecture de I Promessi Sposi. Voilà la thèse qu’il faut démontrer.Il s’agit, certes, d’une manière poussée à l’extrême de « repenser l’œuvre » à l’égard des formes et des techniques narratives – pensons au narrateur omniscient qui se fait de plus en plus envahissant ou aux personnages susceptibles d’être tous – ou presque – documentés d’un point de vue historique et auxquels Sciascia ne prête qu’une voix. Il est possible d’y retrouver la relation ambiguë entre opprimés et oppresseurs que Manzoni déploie dès les toutes premières pages de son roman.Il serait également possible de montrer que le roman de Manzoni n’arrive à sa véritable conclusion – mutatis mutandis – que grâce à un “autre” prêtre, l’abbé Giuseppe Vella : une espèce de Don Abbondio repenti qui sera à même, au fil du temps, de prendre conscience des « impostures » de l’Histoire – il a lui-même essayé d’en monter une. Il s’agit d’un personnage qui est aussi capable, face aux tortures infligées à Paolo Di Blasi, d’appréhender le sens profond des mots justice et vérité, si chers à Manzoni. Il est certain que, dans le roman de Sciascia, l’aspect religieux semble s’éclipser, ou bien que la religion devient entièrement « laïque », « civile » et « illuministe » : le même Illuminisme que Manzoni et son grand-père, Cesare Beccaria. Ce dernier, après tout, est évoqué à plusieurs reprises même par l’abbé Vella dans Le Conseil d'Égypte. Il s’agit d’une religion laïque, civile et illuministe dont Paolo Di Blasi est le « prêcheur » le plus authentique et exemplaire.
  • Langues
    • Italien
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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