Dans le spectre lumineux de la poésie baroque, il manquerait assurément l’une des couleurs fondamentales, si le lyrisme mystique qui se développe magnifiquement de Chassignet à Drelincourt, ne s’y trouvait pas représenté. Nous ne saurions combler ici cette lacune, mais nous tenterons de la limiter en analysant l’expérience poétique exemplaire de Claude Hopil dans Les divins eslancemens qu’il publie en 1629. Au sommet d’une carrière tout entière consacrée à la poésie religieuse, Hopil s’attac...