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Linguistic Naturalism and Anti-Naturalism in Bergson’s Course L’Idée de Temps: Language, Society, and Life

dans Société des amis de Bergson

Auteur(s) : Rates, Bruno B.

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2022-07-08T02:00:00Z
  • Notes
    • Depuis le début de son parcours intellectuel, Bergson a toujours manifesté une énorme méfiance par rapport au langage. Lié à l'espace, à la communication, à la vie sociale et à la pensée conceptuelle, le langage était considéré, sauf dans sa dimension artistique, comme un obstacle, et non un véhicule, à l'expression de la durée. Cependant, malgré la vraisemblance de cette lecture générale, si l'on compare les affirmations sur le langage faites en 1889, dans L’Essai sur les données immédiates de la conscience, à celles faites dans L’Évolution créatrice, dix-huit ans plus tard, on remarquera un changement de position significatif qui passe de la considération du langage comme élément de « dissimulation » à un « instrument de libération ». À partir du cours, récemment publié, « L'idée de temps », donné au Collège de France dans les années 1901-1902, et ayant pour fil conducteur le rapport entre langue, société et vie, j'ai l’intention de démontrer que les causes qui ont motivé cette transformation de position proviennent de l'abandon, par Bergson, d'une certaine conception antinaturaliste du langage et, par conséquent, de l'assimilation (et de la formulation) progressive par le philosophe de ce que l'on pourrait appeler le naturalisme linguistique.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
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