À partir de nos entretiens avec le réalisateur Marco Bechis et de ses archives privées, le présent article tente d’historiciser le processus de création de Garage Olimpo (1999), dans lequel le cinéaste et survivant de la dernière dictature argentine (1976-1983) revient sur son expérience de la séquestration clandestine. Nous tentons de comprendre la manière dont la création filmique transforme le rapport que le rescapé entretient avec son passé traumatique.