L’envergure et l’avenir de l’idiorrythmie
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- Éditeur(s)
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Date
- 2016-05-02T02:00:00Z
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Notes
- L’idiorrythmie, terme que Barthes emprunte au vocabulaire religieux des monastères et qui répond à son « fantasme d’une solitude collective », d’un compromis entre retrait et engagement, est, selon nous, en germe depuis les premiers travaux et sous-tend toute son écriture. Car, parmi le foisonnement de métaphores littéraires ou philosophiques mobilisées pour mener à bien son combat d’écrivain contre le mythe, l’arrogance, l’alibi, la mauvaise foi ou la doxa, l’idiorrythmie joue un rôle privilégié. En tant que dispositif critique elle rappellera à l’écriture, face et simultanément à la tentation de se réfugier dans le neutre ou le haïku, et souligne l’urgence de la praxis, « batailler, investir, planter » (Barthes, 2003 : 30), même et précisément au bord l’idiomatique, de la singularité, de la folie : comme assomption d’un style et d’une pensée de la part d’un Barthes ermite, idiot, jouisseur, philosophe, écrivain.
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Langues
- Français
- Sujet(s)
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Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
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