L’article étudie la présence d’un sentiment de la langue entendu comme un rapport affectif à celle-ci dans des ouvrages fictionnels relevant des écritures du soi : Els ullastres de Manhattan de Ponç Pons et Temps d’innocència de Carme Riera ainsi que Les darreres paraules. On y interroge la cohabitation entre les différentes langues qui les habitent, notamment le castillan et le catalan, et on effleure aussi la question de l’autotraduction chez Carme Riera.