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De l’île à l’exil ou l’inexorable exil de soi dans Le palmier et l’étoile de Leonardo Padura

dans Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine

Auteur(s) : Gimbert, Anne

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-08-25T02:00:00Z
  • Notes
    • Au cours d’une histoire tourmentée, l’Amérique Latine a conjugué l’exil sous bien des formes et nombreux ont été ses ressortissants condamnés à quitter leur pays pour parfois n’y jamais revenir. Dans son roman Le palmier et l’étoile, l’écrivain cubain Leonardo Padura, qui vit et écrit à Cuba, s’attache à la condition de l’exil à deux époques différentes (le début du xixe siècle et la fin du xxe siècle) à travers des personnages réels ou imaginaires et dans deux narrations distinctes : l’autobiographie fictive du grand poète cubain José María Heredia (1803-1839) condamné à l’exil pour avoir conspiré en faveur de l’indépendance au sein d’une loge maçonnique ; et l’histoire de Fernando Terry, expulsé lui aussi et revenant momentanément à Cuba en 1992 après dix-huit ans d’exil en Espagne. Deux histoires parallèles auxquelles s’ajoutent celles d’autres intellectuels qui mettent en relief des expériences souvent similaires. Cet article s’attache à analyser les difficultés d’adaptation à des espaces hostiles, invisibles ou reconstitués, l’écriture inspirée par la nostalgie puis le tarissement de l’inspiration, le refus du retour ou le désir ardent de fouler à nouveau sa terre en prélude à la mort… L’exil dans Le palmier et l’étoile est une prison dans laquelle l’individu survit et cesse de créer, séparé de son île par une mer qui emprisonne encore davantage ceux qui ont dû la traverser.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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