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Être esclave à Malte à l’époque moderne

dans Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine

Auteur(s) : Gugliuzzo, Elina

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-06-13T02:00:00Z
  • Notes
    • Après la prise de Rhodes en 1522 par Soliman II le Magnifique et la recherche d’un nouvel asile, l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem avait fini par accepter en 1530 l’offre de Charles Quint de s’établir à Malte. Depuis l’arrivée de l’Ordre dans l’île, l’activité corsaire au départ de Malte s’intensifia. La guerre contre « l’ennemi du nom chrétien » servait à justifier l’existence de l’Ordre aux yeux de la Chrétienté : cette raison d’être restait pour les chevaliers la meilleure légitimation de leurs richesses et de leur statut. Avec l’arrivée de l’Ordre, et grâce à sa vocation maritime, l’île s’ouvrait sur la mer et les horizons extérieurs. L’activité corsaire et le marché des esclaves représentaient la première source économique. Les Maltais eux-mêmes s’adonnaient à la course et à son corollaire, le commerce des esclaves, soit sur l’archipel, soit à l’étranger. Le but de cette étude est de s’interroger sur les chemins qui avaient mené les esclaves à la captivité, sur leur identité, leur statut, leur condition matérielle et morale, leur nombre, leur origine géographique, ainsi que sur leurs possibilités de rachat. Ces pages veulent examiner le flux humain entre Chrétienté et Empire ottoman, dans sa variante des régences barbaresques, en démontrant que la frontière qui séparait les deux rives n’était pas totalement fermée et conflictuelle.
  • Sujet(s)
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    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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