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Le diable fatigué et la fabrique de destruction : les incarnations du diable dans la littérature fantastique de la première moitié du XXe siècle. Autour de Die andere Seite (Alfred Kubin, 1909) et Die Stadt hinter dem Strom (Hermann Kasack, 1947)

dans Presses Universitaires de Provence


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2020-09-21T02:00:00Z
  • Notes
    • Parfois défini comme un infernalisme, l’art de la première moitié du XXe siècle développe une tendance démoniaque qui coïncide avec l’effacement progressif de la figure de Dieu et le triomphe de l’irrationnel à la fin du XIXe siècle. En retraçant l’histoire de la pensée du Diable au travers de ses différentes représentations iconographiques et littéraires depuis le moyen âge (préambule à l’article), on peut montrer que l’avènement de la littérature fantastique en Allemagne et en Autriche après 1900 détermine un renouveau de la figure diabolique du magnétiseur, d’abord sous le sceau du décadentisme à l’aube de la Grande Guerre puis avec des visées plus allégoriques ou mythiques au moment de la Seconde Guerre mondiale. Le corps de l’article analyse et compare à cette fin principalement trois romans de démiurges : Der Zauberlehrling oder die Teufelsjäger de H. H. Ewers (1909), Die andere Seite de A. Kubin (1909) et Die Stadt hinter dem Strom de H. Kasack (1947).
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