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Dolce sirena e femmina balba: figure femminili nel Purgatorio

dans UGA Éditions/Université Grenoble Alpes


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021-10-11T02:00:00Z
  • Notes
    • Bègue, borgne, infirme, sans mains et aux couleurs délavées : c’est ainsi que la femme dite balba (bègue) apparaît dans le sommeil de Dante. Un être horrible et répugnant qui, cependant, au cours du rêve raconté dans le chant XIX du Purgatoire, subit une métamorphose extraordinaire, incroyable : la nouvelle image de très belle femme entame un chant de séduction dans lequel elle se déclare remplie de plaisir, au point de pouvoir satisfaire n’importe qui, telle la douce sirène qui tenta Ulysse dans son voyage. Elle aussi est l’une des figures féminines du Purgatoire, et certainement pas la moins significative : une « fausse image du bien », créée par les yeux désirants du pèlerin. Étant à reconsidérer dans le contexte de la longue réflexion sur l’amour dans les chants précédents, et à replacer par rapport à la tradition misogyne, dans ses rapports avec la littérature médicale et la littérature mystique, la femme balba / douce sirène est emblématique de la nature perturbatrice du féminin, de la duplicité et de l’ambiguïté que l’on retrouve dans la représentation de nombreuses autres femmes du cantique.
  • Langues
    • Italien
  • Sujet(s)
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