La question de savoir ce que peut la littérature est lancinante depuis bien des années. Cet entretien se propose de revenir sur la grammaire des pouvoirs de la littérature. Peut-on prêter un pouvoir à la littérature qui ne soit pas le fruit d'une mythologie risible ? Peut-on éviter de loger ce pouvoir à l'intérieur du texte ? Au lieu de penser des pouvoirs de la littérature, il semble souhaitable de déplacer la question et de s'intéresser aux capacités que la littérature développe chez ses lecteurs.