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Les restes humains de l’âge du Fer de Roquepertuse (13). Fouilles anciennes et récentes


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    • 2021-10-06T02:00:00Z
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    • Le site de Roquepertuse, découvert en 1873, connut plusieurs explorations archéologiques jusqu’aux dernières qui débutèrent dans les années 1990. Sa renommée vient du fait que, pour la première fois en Gaule, la pratique des têtes coupées fut révélée par les travaux de H. de Gérin-Ricard. Tous les vestiges anthropologiques appartiennent à la tête osseuse et ont été retrouvés disloqués et fragmentés. Aucun os du squelette infra-crânien n’a été exhumé, si l’on excepte les deux sépultures de sujets périnatals. Le meilleur score offert par le frontal et la sous-représentation de la base du crâne pourraient témoigner du mode de traitement des têtes en vue de leur exposition. Les différents ensembles d’os se rapportent à au moins huit individus, six sujets de taille adulte et deux enfants d’un âge compris entre 10 et 15 ans. Certains os ont subi l’action du feu, brûlés ou chauffés, peut-être accidentellement, mais seule une mandibule semble avoir été brûlée à l’état frais. Seule la conservation tout à fait particulière des dents suggère que les crânes et les mandibules correspondants ont été exposés à l’air libre (intempérisation). Les nombreuses traces de décharnement sur os frais touchent le crâne comme la mandibule et sont identiques pour la plupart à celles rencontrées sur d’autres sites similaires. En revanche, aucun indice de perforation n’a été identifié. Données archéologiques et anthropologiques suggèrent qu’au moins quelques têtes entières ont été exposées au sein des alvéoles de quelques piliers d’un bâtiment monumental. L’évocation de têtes momifiées et de masques reste actuellement hypothétique.
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