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Quelques essais pédagogiques au siècle des Lumières : vers la professionalisation de l’enseignement des langues vivantes ?

dans Société Internationale pour l’Histoire du Français Langue Étrangère ou Seconde‎


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  • Date
    • 2012-02-14T01:00:00Z
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    • De l’âge Classique à la Révolution française, les auteurs francophones de traités pédagogiques n’envisagent guère la professionnalisation dans l’enseignement des langues vivantes telle que la connaîtra le XIXe siècle. Le constat est corroboré par l’étude de quelques essais nés en Suisse occidentale ou à ses marges. Jean-Pierre de Crousaz, à travers son Traité de l’éducation des enfans (1722) est le seul à réclamer la formation d’un corps enseignant stable, mais dans le cadre du préceptorat. Avec son inspirateur Claude Fleury, il a accompagné le retournement épistémologique au profit du français et des langues vivantes. Pour ces dernières, il postule encore l’absolue nécessité du maître natif.Les héritiers de l’encyclopédisme se sont interrogés, eux, sur l’utilité du maître dans de tels apprentissages, notamment quand il s’agit d’apprenants plus âgés. Dans son Anthropologie ou science générale de l’homme (1788 ou version complète inédite), Alexandre César Chavannes fonde une didactique non d’une langue mais des langues. La comparaison et l’étymologie devaient conduire l’autodidacte à une efficacité supérieure dans l’étude linguistique. Joseph Philippe François Deleuze, auteur d’Eudoxe (1810), reconnaît l’intérêt de l’apprentissage précoce avec un maître, mais prétend aussi que l’écueil de l’âge soit surmonté grâce à l’approche intégrée des langues. Chez lui, l’autodidactisme reprend ses droits dès le moment ou l’arbitraire de la transcription des sons est surmonté
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    • Français
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