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Le français, l’allemand, l’anglais : l’impossible alliance ?

dans Société Internationale pour l’Histoire du Français Langue Étrangère ou Seconde‎

Auteur(s) : Omer, Danielle

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-12-18T01:00:00Z
  • Notes
    • L’Alliance israélite universelle, société philanthropique créée à Paris en 1860, commença à construire, à partir de 1862, un réseau d’écoles primaires dans les communautés juives du Bassin méditerranéen méridional et oriental dans l’objectif d’occidentaliser les jeunes enfants. C’était, selon l’AIU et l’idéologie caractéristique de l’époque, la seule voie pour que ceux-ci acquissent une éducation qui leur donne ensuite les moyens de revendiquer l’égalité civique pour leurs communautés. Pour ce faire, la langue de scolarisation devait être occidentale (allemand, anglais ou français). Au départ les partenariats linguistiques semblèrent s’établir harmonieusement entre les écoles primaires de l’Alliance, laquelle proposait systématiquement le français comme langue de scolarisation, et d’autres associations ou communautés juives qui offraient l’allemand ou l’anglais. Cette apparente concorde sur le plan du choix de la langue occidentale de scolarisation, selon les établissements, cachait en fait une attitude plus intransigeante de l’Alliance pour imposer le français contre l’allemand ou l’anglais, indépendamment des exigences des familles en contexte local. Cet article analyse quelques manifestations précises témoignant de cette attitude ambivalente dans la correspondance des directeurs d’établissement à destination des secrétaires parisiens Isidore Loeb (entre 1869 et 1892), puis Jacques Bigart (à partir de 1892), en charge de l’organisation financière et pédagogique des écoles, ainsi que de la correspondance avec le personnel.
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