Aux yeux du grand public, l’alchimie apparaît le plus souvent comme un avatar de la magie ou de la sorcellerie. Pour certains, elle est une alternative à la science dite cartésienne. Pour les hermétistes, elle est une mystique de l’absolu. Pour les positivistes comme Marcellin Berthelot, une pré-chimie. Et pour les alchimistes des xvie et xviie siècles, Khunrath, Fludd, Boehme, l’alchimie est aussi un art divin associé au sacrement de l’eucharistie, à la Cabale et au Néoplatonisme. Or, nous ...