Cette contribution explore, à partir de l’exemple du christianisme médiéval, la possibilité de différentes formes de critique de la religion (de l’athéisme à l’irréligion et l’anticléricalisme) en soulignant – dans une libre référence à l’anthropologie cognitive – la vulnérabilité des idées religieuses : des critiques fondées sur le sens commun ou des modes de pensée du soupçon sont peut-être toujours opposables à l’invraisemblance de certaines vérités de foi, dont la crédibilité a pour principal support l’autorité de l’Église.