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Surveiller et punir. La pratique du tatouage dans l’antiquité gréco-romaine

dans Presses universitaires de Paris Nanterre

Auteur(s) : Evêque, Ralph

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2023-12-18T01:00:00Z
  • Notes
    • Dans cet article, nous évoquerons l’usage du tatouage contraint dans l’Antiquité gréco-romaine. Durant la période antique, le marquage corporel ornemental, prophylactique, apotropaïque ou encore religieux était pratiqué dans de nombreuses civilisations avec lesquelles les Grecs et Romains avaient des échanges. Pour autant, ces derniers réprouvaient la coutume du tatouage volontaire en ce qu’il portait atteinte à l’intégrité du corps humain et s’opposait aux mœurs traditionnelles. Dans les sociétés hellène et romaine effectivement, le tatouage exprimait nécessairement la sanction ou la domination. Le tatouage pénal sanctionnait les prisonniers de guerre, les esclaves délinquants et les hommes libres criminels. Il servait à punir en frappant d’infamie son dédicataire, mais également à le distinguer d’autres individus afin d’éviter sa fuite. Quant au tatouage d’appartenance, il était le plus souvent apposé sur les soldats et les fonctionnaires impériaux romains. Son but était d’identifier les agents de l’État et ainsi de prévenir ou encore réprimer facilement la soustraction à leurs devoirs.
  • Langues
    • Français
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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