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A ‘Dorothy Hodgkin of vagabonds, a derelict Nobel Prize-Winner’ (PB 65): The Spectacularisation of Social Invisibility in Alan Bennett’s The Lady in the Van (1989)

dans Presses universitaires de la Méditerranée


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2021-11-15T01:00:00Z
  • Notes
    • Avant de devenir un récit, une pièce de théâtre et, plus récemment un film (2015), La dame à la camionnette a été un (non-)événement fortuit dans la vie d’Alan Bennett. Tout a commencé quand une clocharde qui vivait dans une camionnette s’est retouvée dans l’allée de son pavillon résidentiel à Camden Town. Tandis que la clocharde s’installait progressivement dans sa routine, Bennett nota dans son journal intime comment cette présence envahissante allait peu à peu entamer son quotidien. A travers La dame à la camionnette le témoignage sociologique se transforme en création esthétique. L’œuvre de Bennett est un mélange de biographie et de drame et Mademoiselle Shepherd tire sa substance d’un être en chair et en os, ou plutôt de détritus et de fèces dans la mesure où, sur le mode hyperréaliste, elle devient rapidement une pustule purulente qui gangrène une banlieue plongée dans l’ataraxie. En se scindant en deux personnages dans la pièce — Alan Bennett et Alan Bennett 2 — le dramatuge contemporain met en exergue le motif de la spécularité/spectacularisation. L’hypervisibilité théâtrale de Mademoiselle Shepherd pourrait souligner en creux le déni d’une individualité sur le plan existentiel et ontologique. Une telle existence interstitielle et liminale, en dépit de son côté spectaculaire — et l’interprétation de Dame Maggie Smith est une véritable prouesse — pourrait bien en dernier ressort effacer le modèle original.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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