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Chloroforme et signification : pourquoi la littérature est-elle si soporifique à l’école ?

dans Université de Lausanne

Auteur(s) : David, Jérôme

  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2014-09-26T02:00:00Z
  • Notes
    • Trois essais contemporains débouchent sur un constat commun : l’impossibilité, pour les œuvres littéraires lues par les élèves, à faire sens au-delà de la classe. Les présupposés des savoirs critiques transposés à l’école depuis quarante ans expliquent cette impossibilité, puisqu’ils font du « second degré » de la littérature le critère de la valeur artistique et le signe d’élection des lecteurs avertis. Or ce « second degré » s’accompagne d’une forme d’expérience esthétique souvent hors de portée des élèves ; il impose surtout un mode de subjectivation par la littérature dont les mots d’ordre sont la défiance, le scepticisme et l’ironie solitaire. Le « premier degré de la littérature » proposé ici se présente comme une alternative possible à cette conception.
  • Langues
    • Français
  • Droits
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