A partir d’une lecture du jeu textuel et photographique mis en place par Jean-Loup Trassard dans Le voyageur à l’échelle, cette contribution s’interroge sur l’importance du lieu dans les œuvres tournées vers la nature. Des lieux réels et imaginaires, empruntés à la littérature publiée depuis la Seconde Guerre mondiale, sont rapprochés. En les confrontant aux analyses conduites par L. Buell autour de l’écriture environnementale, l’on s’interrogera sur les moyens qui permettent à l’écriture de la nature de s’inscrire dans un lieu sans verser dans le localisme qui est trop souvent une nouvelle forme de régionalisme.